La majorité des personnes souffrant de troubles neurocognitifs (TNC) (environ 6 pour 10 ; HAS, 2018) vont vivrent pendant plusieurs années à domicile. Les questions relatives aux soins de proximité et d’accompagnement des patients et des aidants sont centrales pour améliorer la qualité et la sécurité pour la prise en charge. Pourtant, l’accès au diagnostic reste insuffisant et/ou trop tardif. Ce retard prive le patient et ses proches d’interventions personnalisées susceptibles d’attenuer les troubles du comportement ou de maintenir un niveau compatible avec la vie à domicile (HAS, 2018). L’accompagnement par une orthophoniste s’inscrit dans un parcours multidimensionnel et multiprofessionnel. Son rôle sera d’aider le patient et ses proches à maintenir le plus longtemps
possible une communication fonctionnelle, et ce malgre les troubles neurocognitifs. Agir sur le langage et la communication prévient les troubles du comportement, réduit le recours aux
psychotropes et la culpabilité des aidants. De plus, cela permet au patient d’exprimer ses besoins en plus de le maintenir dans un statut d’individu social et communiquant. Il est donc essentiel de former les professionnels de santé (HAS, 2018) aux troubles de la communication afin de leur permettre d’évaluer le potentiel du
patient, mais également de proposer la mise en place d’une communication adaptée à la nature des troubles neurocognitifs. Ces 2 journées proposent d’explorer l’impact des troubles de la cognition sociale sur la communication dans le vieillissement normal et pathologique.

L’objectif principal est d’améliorer les pratiques professionnelles orthophoniques tournées vers l’évaluation de personnes porteuses
de troubles cognitifs d’origine neurologique qui impactent la communication.

A l’issue de cette formation, l’orthophoniste sera
capable d’évaluer les dysfonctionnements cognitifs qui impactent la communication.